Petit théâtre Maurice Sarrazin

MDA, 4 bis quai de l’Adour

65000 Tarbes

20€/15€/5€

Ferdinand DOUMERC– Saxophone

Bastien ANDRIEU – Claviers

Pierre POLLET – Batterie

Le nouvel album de Mowgli, “Gueule de boa”, nous rappelle que l’électro-jazz reste un terrain de jeu encore florissant. Des riffs enivrants et accrocheurs se mêlent à des thèmes expérimentaux, des grooves asymétriques mais dansants. On pénètre de plus en plus profondément à travers la végétation luxuriante de la musique, comme dans une jungle.

L’album “Gueule de Boa” se caractérise par une frénésie incisive, une fantaisie vive et une douce sérénité. Le monde imaginaire de la jungle est omniprésent. Il se tisse dans les titres des morceaux et fait de l’album une sorte de bestiaire fantasmagorique. Mowgli a le don d’alterner les climats. Cela donne une forte dimension cinématographique à l’album, où se succèdent les rebondissements, les moments de détente, les élans d’enthousiasme. Certains de ces morceaux s’écoutent comme on lit une histoire. A tel point que les générations futures se demanderont peut-être un jour si Kipling s’est inspiré de ce CD pour écrire son livre ou si c’est l’inverse.

Le nom de Ferdinand Doumerc peut sembler familier aux adeptes de BMC Records : outre Initiative H et Headbangers, le saxophoniste français est également membre de Pulcinella, un groupe qui a sorti trois albums sur le label BMC Records. Il est aujourd’hui rejoint par Pierre Pollet (batteur de Pulcinella, et accessoirement membre du collectif de cirque Petit travers) et le claviériste Bastien Andrieu (membre du groupe électro-tropical Reco Reco et du Parti Collectif). Ensemble, ils cherchent une voie mêlant l’acoustique et l’électrique, le lancinant et le criard, l’innocent et le sauvage. Après leur premier album auto-produit, ils ont enregistré le présent album avec le soutien d’OcciJazz. Le titre est un jeu de mots français : Gueule de Boa signifie « la gorge du boa » en anglais, mais la prononciation est la même que l’équivalent français de « gueule de bois ».
(extrait du communiqué de presse en anglais – traduction E. Lacaze / A. Dutilh)

Mowgli est sauvage. Il vient du rock, du jazz, de la musique improvisée, de l’électro, mais avant tout, Mowgli est profondément libre.

Revivre quelques extraits de concerts JazzMDA